2. L'expérience est le nom qu'on donne à ses erreurs. "Oscar Wilde"

Le commencement

C'était au mois de mai, il faisait déjà chaud sur Atlanta, et les jeunes du quartier passait plus de temps dehors à sécher les cours et à déserter la maison plutôt qu'à réviser pour les examens qui arrivaient bien trop vite. Mais, pour ces jeunes, là, ce n'était pas l'école leur première préoccupation ; la seule chose qui leur importait c'était d'avoir assez d'argent pour pouvoir s'acheter leur précieuse herbes, voir d'autres substance illicite qu'un jeune de leur âge ne devrait même pas connaître le nom. Mais, je vais vous parler d'une petite bande en particulier qui, plus que les autres aimait faire ce genre de choses. Il y avait Kaden, le beau brun ténébreux qui en faisait craquer plus d'une, Hadisson, la grande rousse avec des formes plus que généreuse qui savaient jouer de ses atouts pour séduire quiconque pourraient tomber sous ses griffes, il y avait aussi Byron, le petit frère de la bande bien qu'il ait le même âge que les autres, Payton, la blonde avec sa fausse naïveté qui prenait bien trop souvent exemple sur sa meilleure amie Hadisson, Mikel, le petit dernier de la bande qui a réussi à se faire accepter rapidement par tous les membres de la petite bande, et pour finir, la personne dont je vais vous parler tout le temps qu'on va passer ensemble, Julietta qui détestait plus que tout son prénom et qui le plus souvent se faisait appelée Jet' , elle n'était pas pire que les autres ni moins pire, elle ne couchait pas avec n'importe qui, même pour tout dire, avec personnes, mais elle avait des relations, elle était marrante et elle avait ce petit quelque chose qui faisait que tout le monde l'appréciait ce qui amenait parfois la jalousie des autres membres féminines du groupe. Elle s'en foutait, elle savait très bien ce que les autres pensaient d'elle tout comme les autres savaient ce qu'elle pensait d'eux. Elle était franche peut-être trop. Et c'est un des nombreux défauts qu'elle porte toujours maintenant sur elle.

Passons-en au faits je vous prie.

Je disais donc que l'histoire se passe au mois de mai, pour être plus exact le 24 mai c'était l'anniversaire de Hadisson et il fallait fêter ça comme il se devait. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on fête ses vingt et un ans.

Mikel : T'pense pas que t'en fais trop Hadi' ?

Elle a rajusté ses seins dans son décolleté bien plus que plongeant.

Hadisson : Eux aussi ont vingt et un ans et je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas faire la fête.

Elle avait pris pour habitude de considérer ses seins comme deux individus qu'elle avait même surnommés Bob et Bobette. Ce qui faisait rire tous les autres. Enfin, presque tous les autres. Julietta elle ne trouvait pas ça plus amusant que ça à vrai dire elle trouvait cela ridicule mais elle rigolait parce qu'elle était bien consciente que son amie n'aimait pas qu'on touche à son égo qui prenait bien trop de place. Juliette a sortis un petit sachet en plastique remplis d'herbe, un peu de tabac et une feuille de sa poche avant de fouiller frénétiquement dans toutes les poches de ses vêtements.

Julietta : Personnes a une cale ?

Byron a déchiré un bout de son paquet de cigarette pour le faire passer jusqu'à Juliette qui en a rapidement fait un petit roulant de ses mains expertes. En quelques minutes elle avait finis de rouler un joint. Elle l'a allumé avant de le faire tourner aux autres, comme ils le faisaient tous dès qu'ils allumaient un joint. Presque à chaque taf qu'ils tiraient ils crachaient par terre, ce qui pour les filles n'est pas très élégant mais qui est quand même préférable à la sensation désagréable qu'ils avaient en bouche à chaque fois.

Kaden : J'ai trouvé un job les gars !

Byron : Non, tu rigoles ou quoi ? Ahah on auras tout vus !

Payton : Où ?

Kaden : Au supermarché, je suis censé ranger les rayons tout ça t'vois ?

Hadisson : Tu nous feras des prix ?

Kaden : Crève, chacun sa merde ma belle.

Ils se sont tous levé ensemble sans se concerté, il est l'heure de partir et chacun le sait. Il marche en direction du centre-ville pour fêter comme il se doit l'anniversaire de leur amie.

Il est à présent cinq heures du matin et il faut que chacun rentre chez lui. C'était un des moments qu'ils aimaient le moins pas parce qu'ils étaient tellement inséparable qu'il ne supportait pas de passer une seule nuit loin de l'autre, pas du tout, c'est juste que si justement ils étaient si proche c'est qu'ils avaient en commun que leur situation familial n'était pas idéal et ils leur arrivait souvent qu'ils se confient l'un à l'autre pendant ses moments si particulier où ils oublient leur propre problèmes pour se consacrer aux autres. Julietta a fourré ses mains dans les poches de sa veste et a accéléré le pas, parce que ce n'est pas parce qu'en bande elle se sentait plus forte que les autres que le soir quand elle était seul dans les rues déserte elle se sentait en confiance. Elle a déposé sa veste sur le sol à côté de ses chaussures et elle est montée dans sa chambre sans même allumée la lumière, et sans touché à l'assiette du repas d'hier soir qui l'attendait sur la table. Elle a enlevé ses vêtements et a dormis en sous-vêtements comme chaque nuit quand il commençait à faire chaud.

25 mai

Julietta s'est réveillé tard dans l'après-midi, mais son père, chez qui elle vivait depuis le divorce de ses parents, ne s'en préoccupait pas plus que ça. Il avait l'habitude. Elle a enfilé un pull large qui lui tombait juste en dessous des fesses et elle est descendue. Son père était là, assis dans son canapé une bière à la main. Il avait perdu son boulot en même temps que sa femme, il faut dire qu'avoir sa femme pour patron n'avait pas que des avantages.

Julietta : Salut.

Jackson : Il est tard.

Elle a haussé les épaules, et alors ? Ce n'est pas comme si ils avaient de nombreuses choses à faire aujourd'hui, où qu'elle comptait aller à l'école. L'école était bien l'une des choses qui l'intéressait le moins dans sa bas monde et dieu seul sait qu'il y en avait des choses dont elle se foutait royalement. Ananas leur bouledogue est venu se mettre dans ses pieds et elle lui a malencontreusement marché sur la patte. Il a jappé mais a continué à remuer la queue heureux d'avoir enfin un peu d'attention.

Julietta : Bouge Ananas.

Elle l'a poussé avec sa jambe sans lui faire du mal pour pouvoir passer dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner qui se résumait à une tartine au chocolat. Elle n'avait pas vraiment le choix, c'était une des seules choses qui remplissait les placards. Elle a froncé les sourcils, elle irait faire les courses avec l'argent de son père dès qu'elle en aura envie, ce qui risque d'arrivé plus vite que prévu.

Jackson : Tu vas faire quoi aujourd'hui ?

Julietta : Comme toi, rien.

Elle ne disait pas ça méchamment, elle savait que son père souffrait de cette situation et ce n'était pas un reproche pour elle. Elle aspirait même à ça dans sa vie, réussir à vivre une vie correcte sans avoir à bouger le petit doigt. C'était un bel avenir pour elle. Elle est remontée dans sa chambre parce qu'il n'y avait jamais rien à faire en bas. Parfois, elle regrettait de ne pas voir plus souvent sa petite sœur qui vivait avec sa mère puis elle se disait que c'était le destin et que si c'était comme ça c'est que cela devait se passer comme ça pas besoin d'aller chercher plus loin et puis la vie est toujours plus simple quand on a pas une petite gamine de neuf ans dans ses pattes. Elle a attrapé sa pipe à eau qui trônait fièrement sur le haut de son armoire, et elle a commencé à fumer devant les grands yeux globuleux de son chien. Elle a levé ses sourcils et fait des grands yeux.

Julietta : Quoi tu veux essayer ? Viens ici mon grand.

Elle a tapé la place à côté d'elle et son chien a sauté sur son lit puis a posé sa tête sur ses jambes. Elle a allumé l'herbe avec son briquet à l'effigie de Bob Marley. Ça l'a bien fait rire, et si son chien avait pu rire, lui aussi ça l'aurait surement fait bien rire. Elle a tout reposé à sa place, elle aimait quand c'était bien ordonné, et ça n'as pas changé.

Plus tard dans l'après-midi.

Julietta était dans son jardin assise sur une serviette peignant ses ongles d'un vernis bleu turquoise que Payton lui avait prêté quelques jours plutôt son chien à ses côté. Un chien a aboyé et Ananas est passé par l'allée à côté de la maison courir vers l'autre chien. Julietta s'est relevé d'un bon pour poursuivre son chien renversant du vernis sur son pull.

Julietta : Shit, shit, shit !

Elle a couru en direction de son chien arrivant sur la rue toujours uniquement vêtue d'un pull et d'une culotte. Elle se foutait de ce que les gens pouvaient bien penser d'elle ou même de sa tenue. Un jeune garçon a attrapé le chien qui se dirigeait en courant vers lui voyant une fille, qu'il trouvait plus qu'à son goût dans une tenue qui ne le laissait pas indifférent, courir derrière l'animal. Il lui a lancé son plus beau sourire quand elle est enfin arrivée à sa hauteur tout en lui tendant le chien.

J : C'est à toi je pense ?

Elle a plissé les yeux en le fixant. Elle était pratiquement sûre de le connaître mais il faut croire que toute les substances qu'elle avait pu fumer, snifer ou même encore manger, n'améliorait en rien sa mémoire qui n'était déjà pas exceptionnelle avant.

Julietta : Oui.

Elle a repris son chien qu'elle a calé sous son bras avant de faire demi-tour vers chez elle. Elle ne souhaitait pas discuter avec ce garçon qui la mettait plutôt mal à l'aise avec son sourire insistant.

J : Eh, attend !

Elle s'est retournée. Que pouvait-il bien lui vouloir ? Elle n'avait pas de temps à perdre avec ce genre de minet propre sur lui, qui n'avait rien à voir avec les personnes qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Elle l'a regardé en attendant qu'il parle mais il est resté là, la bouche légèrement ouverte. Elle s'est demandée si c'était sa technique de drague, se disant que si ça l'était, elle est plus que minable et ne risque pas de marché. Elle l'a interrogé du regard espérant qu'il ait compris.

J : C'est quoi ton prénom ?

Julietta : Vas te faire foutre.

Ce fut à son tour de froncer les sourcils. Elle s'est sentie coupable et a finis par se retourner en soufflant. Elle n'aimait pas particulièrement faire du mal aux gens, elle détestait même carrément ça, mais elle n'aimait pas parler, faire connaissance toute ses choses la alors elle est froide avec tous ceux qui veulent s'approcher d'elle. Mais pour l'instant elle ne pensait pas à ça, elle pensait juste au fait qu'elle avait remballé ce pauvre type qui n'avait rien fait.

Julietta : Julietta.

J : Moi c'est Justin.

Elle était d'accord qu'il lui demande son prénom, histoire d'être poli ou que sais-je, mais qu'il ne commence pas à raconter sa vie, elle n'était pas psy et elle avait bien assez de ses deux amies niveau histoires cœurs. Elle lui a lancé un mini sourire avant de recommencé à marcher vers sa maison.

Justin : Julietta ?

Elle a soufflé et a attendu quelques secondes avant de se retourné, elle regrettait désormais de lui avoir donné son prénom et d'avoir eu de la peine pour lui, elle aurait dus rester froide et tant pis si cela blessait l'égo d'un petit bourgeois. Elle s'est retournée lentement pensant que ce genre de comportement qu'elle avait pu voir dans les films aurait pu le dissuader de faire ami-ami avec elle.

Justin : Tu me passe ton numéro ? Histoire qu'on se parle un peu tu vois ?

Son comportement « rentre dedans » lui a directement fait pensé à Kaden, ce qui ne l'a amusé qu'à moitié, elle appréciait énormément son ami mais jamais elle n'aurait pu imaginer une quelconque histoire d'amour avec ce genre de garçon qui d'après elle ne pensait qu'aux filles et à se faire le plus de filles en moins de temps que possible. Elle avait énormément de préjugés et de stéréotypes à l'égard d'un peu près toute les personnes qu'elle rencontrait, mais c'est une manie dont elle a toujours essayé de se débarrasser. Elle l'a regardé avec insistance se disant qu'il lui faisait peut-être un poisson d'avril au milieu du mois de mai. Elle s'est toujours demandé pourquoi et elle se le demandera toujours bien des années plus tard, pourquoi elle l'a fait mais elle l'a fait, elle lui a donné son numéro. Même lui n'y croyait pas plus que ça. Plus tard, elle mettra ça sur le dos de la drogue, de ce qu'elle avait fumer quelques minutes avant alors qu'en réalité c'est plus le sourire du jeune homme qui l'a convaincue, son teint lisse, ses cheveux bien coiffé, son style cool étudié ou encore ses beaux yeux bruns. Elle a directement regretté son geste mais il était trop tard. Elle s'est pincée la lèvre inférieure avec force comme à chaque fois qu'elle était contrariée ou décontenancée ou juste fatiguée, elle le faisait souvent en fait. C'était son tic à elle. Elle est rentrée chez elle, son chien toujours sous son bras, et elle s'est dit que même lui a dus la trouvé stupide d'avoir donné son numéro de portable à un parfait inconnu et elle s'est également dit qu'elle changerait très bientôt de numéro parce que certes, il était mignon mais après tout c'était peut-être un psychopathe. Elle s'est préparée en vitesse avant de sortir de chez elle et de se dirigé vers le parc son portable collée à l'oreille. Elle entendait les tonalités et les comptais pour raccrocher avant la cinquième pour ne pas avoir à payer si comme à son habitude Byron ne décrochait pas. Elle a raccroché en soufflant. Personne suivante : Hadisson. Après la troisième sonnerie elle a décrochée.

Hadisson : Allô ?

Julietta : T'es dehors ?

Hadisson : Ouaip'.

Elle a coupé la communication. Elle n'avait pas besoin de plus, elle savait où elle se trouvait et elle savait également qu'elle n'était pas seule, jamais un des membres de la bande restait seul dehors, ça n'avait aucune importance pour eux. Quelques minutes plus tard, elle arrivait près de ses amis. Hadisson, Mikel et Kaden étaient assis sur un banc en grande conversation philosophique. L'herbe as cet effet la. Vous devenez instantanément un grand philosophe qui discute de l'évolution et cetera. Elle leurs a tapé dans la main avant de s'asseoir à leur côté. Son portable a vibré dans sa poche elle l'a sortie et a vus qu'elle avait reçu un sms d'un numéro inconnu.

525-5638745-894

Ca t'dirais qu'on s'voit ce soir ?

Justin ♥

Elle a froncé les sourcils en lisant le message se disant que le cœur était peut-être, même surement, de trop. Elle a sentis quelqu'un se pencher au-dessus de son épaule afin de lire le message qu'elle avait reçu, elle n'as rien fait car elle n'avait rien à cacher encore moins à ses amis. Elle a juste tourné la tête pour voir qui pouvait bien être aussi curieux. Elle ne fut pas étonnée de voir Mikel qui était souvent protecteur avec elle. Parfois elle se demandait si il l'aimait bien parce qu'il n'y avait qu'avec elle qu'il faisait ça mais elle abandonnait souvent l'idée en se disant qu'il essayait juste d'être sympa avec elle.

Mikel : C'est qui ?

Julietta : Un type que j'ai rencontré tantôt.

Mikel : Et il a déjà ton numéro ? Bitch, tu donnes ton cul aussi rapidement ?!

Elle eue l'air faussement choqué, il s'insultait souvent entre eux c'était leur manière de se montrer qu'ils s'aimaient sans le montrer aux autres. Elle a répondu au message par un « non ». Elle n'avait pas envie de le voir, elle ne le connaissait pas et elle sentait le foutage de gueule à mille kilomètres à la ronde. Je tiens aussi à vous informer qu'elle pensait toujours que les garçons se moquaient toujours d'elle quand ils faisaient attention à elle. Payton est arrivée en courant, le visage inondé de larmes. Elle s'est laissée tomber à terre et s'est appuyé contre le banc toujours en pleurant. Personne n'a rien dit pendant de longues minutes, ils ne se regardaient pas, ne se parlaient pas, ils essayaient même de faire le moins de bruits possible en respirant jusqu'au moment où Julietta a posé sa main sur l'épaule de Payton.

Julietta : Ca va aller.

Elle n'était pas très forte pour réconforter les gens, aucun d'eux n'étaient doué pour ça mais quelques mots d'un seul des membres du groupe arrivait à les faire aller mieux. Savoir que quelqu'un était là, même dans les pires moments les réconfortais et de toute manière ce n'était pas les mots qui comptaient à ce moment. Payton a essuyé ses larmes s'est relevée puis a enlevé les crasses qui étaient sur son short.

Hadisson : Viens on va parler.

Elles se sont éloignée toute les deux comme elle le faisait à chaque fois. Elles étaient meilleures amies depuis des années bien avant qu'elles fassent partie de la bande. Byron est arrivé en souriant, il avait une super nouvelle à leur annoncer et rien qu'à cette idée il ne pouvait s'empêcher de sourire. En le voyant arrivant en souriant comme ça, ils ont tous souris sans même savoir pourquoi.

Byron : Les gars, et Jet', j'ai un truc de malade à vous annoncer !

Ils l'ont tous regardé en attendant qu'il continue mais il se contentait juste de sourire. Il faisait tout le temps ça et ça énervait tout le monde.

Byron : J'ai trouvé LE moyen de nous faire un max d'argent, et de beuh en un rien de temps !

Ca les intéressait tous, de l'argent et de l'herbes facile, qui ça n'intéresserait pas ? Mikel s'est penché en avant, posant ses coudes sur ses cuisses afin de mieux entendre tout ce que Byron avait à leur dire. Il connaissait quelqu'un qui pouvais leur passer de l'herbe pas trop chère qu'il pourrait revendre, ou fumer au choix, et ils pourraient garder les bénéfices. A ce moment-là, ils ont tous pensé que c'était la meilleure idée qu'il n'ait jamais eue et ils n'ont même pas eue besoin de se conseiller avant d'accepter le marché. Quand Hadisson et Payton sont revenues, Byron a réexpliqué son plan qui les a emballées, elles aussi.